Module 3 : Comment reconstruire une relation saine après une expérience de manipulation

Comportements Humains, Traits de Caractère et Leurs Impacts




En effet, le caractère humain varie en fonction de nombreux critères : il y a le caractère inné avec lequel on naît, c'est-à-dire le caractère brut, et celui que l'on peut raffiner grâce à des entraînements ou par l'exploitation positive de ce caractère brut.

Pour cela, il suffit de comprendre quel est votre caractère propre et de l'utiliser au mieux parmi ces 24 forces qui vous correspondent le plus. L'avantage de raffiner votre caractère dans ce deuxième module est de ne pas vous laisser influencer par d'autres cas présentés dans les modules suivants, qui pourraient vous faire croire que cela serait une bonne chose. Ici, vous comprendrez comment votre caractère et votre comportement peuvent affecter votre santé.

Comment vous devez voir une relation entre deux personnes

 Cette nouvelle association sera définie en fonction d'un accord tacite dont les termes sont approximativement les suivants :

Chacun est disposé à accompagner l'autre dans les moments difficiles où des souvenirs douloureux pourraient resurgir. Le soutien apporté peut aller jusqu'à la réorganisation d'une partie de notre vie sociale, voire professionnelle, pour répondre aux besoins exprimés par votre compagnon.

Si nécessaire, vous assumerez les responsabilités de l'autre afin de lui prouver votre sincérité. Vous vous encouragez mutuellement à discuter de vos blessures et à prendre le temps nécessaire pour vous en remettre.

Vous acceptez autant que possible les faiblesses et les défauts qui trouvent leurs origines dans la blessure, puisque l'acceptation inconditionnelle est considérée comme l'une des composantes essentielles de la guérison.

En somme, une relation affective basée sur le partage intime des blessures garantit implicitement que les partenaires ainsi liés auront toujours besoin l'un de l'autre. De plus, ils s'assurent d'avoir toujours un accès illimité à la vie intime de l'autre.

Du point de vue de la communication, cette manière d'établir des liens communique une forme totalement nouvelle d'amour adaptée à cette époque qui vous a tant blessé.

Devoir 1 Module 3

*

24 points

Reconnaître les caractères humains bruts

Dans cette présentation, vous allez comprendre les caractères humains bruts. Vous êtes invité à laisser des commentaires :

Les huit caractères humains, comment les utiliser pour affiner la personnalité.

Il y a quelques années, des experts de Gallup ont interrogé 1 500 hommes et femmes qui réussissent pour identifier les caractéristiques du succès.

Mais lorsqu'on leur a demandé de définir « l'intelligence », ils ont reçu une réponse inattendue. Les meilleurs de l'enquête ont défini l'intelligence non pas tant par le QI ou de bonnes notes à l'école, mais par une manière d'agir.

Le comportement intelligent était décrit comme étant celui de ne faire que les choses qui les rapprochaient de leurs objectifs.

Les Dépendants, les Inhibés et les Déréglés

Ici, nous présentons une classification fondée sur les différentes formes de défaillance de la volonté. L'idée étant qu'une volonté parfaite correspond à un équilibre mental parfait, il est alors concevable que toute volonté humaine comporte des défaillances.

De plus, l'acte de volonté est l'une des conduites humaines les plus caractéristiques. Elle est la synthèse active d'un équilibre moral. A travers l'analyse de la volonté, on touche aux fondements de l'individu.

Dans cette perspective, trois types de caractères ont été définis : les dépendants, les inhibés, et les déréglés.

Les Dépendants

Ce sont ceux dont le développement du Surmoi (ou Moi social) empêche toute volonté personnelle de se manifester. Ils restent constamment dépendants de leur enfance, de leur éducation, de leur famille, de leur milieu.

Les Inhibés

Ils n'arrivent pas à initier ou à finaliser leurs projets. Il leur manque l'impulsion nécessaire. Dans les cas extrêmes, nous trouvons l'aboulie, qui est un état de dépourvu de volonté.

Les Déréglés

Ceux-ci sont constamment actifs, mais leurs actions sont souvent décalées. Le déréglé n'est pas réaliste, il confond ce qu’il réalise avec ce qu’il souhaite, et a du mal à choisir entre plusieurs options.

Les Sous-Catégories de Dépendants

Il existe cinq sous-catégories parmi les dépendants : l'obéissant, le révolté, l'obéissant-révolté, le révolté verbal, et le forçat du vouloir.

1. L'Obéissant

L'obéissant pense comme ses parents, il vit comme ses parents, et il ne peut suivre une autre voie que celle tracée par ceux qui l'ont éduqué. Ce n'est pas un choix dicté par des goûts ou des aspirations similaires à ceux de sa famille, mais plutôt l'éducation qu'il a reçue est devenue une contrainte intérieure dont il ne peut se libérer, empêchant sa véritable personnalité de s'exprimer.

2. Le Révolté

Se révolter systématiquement contre sa famille, c'est encore une forme de dépendance. Le révolté subit donc l'influence de ceux contre qui il se révolte, bien que de manière différente de l'obéissant, il est néanmoins un dépendant. Le révolté est à distinguer du réfractaire qui, lui, ne se soucie pas de l'avis des autres, tandis que le révolté ne réagit qu'en fonction de l'avis des autres.

3. L'Obéissant-Révolté

Certains individus peuvent présenter des traits à la fois d'obéissance et de révolte. Soumis durant toute leur vie, ils peuvent se révolter de manière inattendue à l'âge mûr, ou au contraire, après une période de révolte durant leur jeunesse, ils finissent par ressembler à leurs parents. Chez certains, ces deux comportements peuvent alterner, le sujet passant de l'un à l'autre à des intervalles variés.

4. Le Révolté Verbal

Le révolté verbal est en quelque sorte un râleur. Il s'insurge, affirme ses convictions, se plaint de son incapacité à s'adapter, se révolte en paroles, mais se soumet finalement dans les actes. Il est fréquent que ce faux révolté exprime ses frustrations en présence de ses proches.

5. Le Forçat du Vouloir

Lorsqu'il est libre, il ne fait rien. Il nécessite la pression des circonstances pour exploiter ses capacités. Il est comme l'écrivain qui se met au travail avec acharnement lorsque les créanciers frappent à sa porte, ou l'homme d'affaires qui, confronté à des difficultés financières, se réveille soudainement et met en œuvre toutes ses ressources intellectuelles et pratiques pour se sortir de l'impasse.

Les Inhibés

Il existe six types d'inhibés : l'idéaliste, le logicien, le pessimiste, le prisonnier volontaire, l'ironiste, et l'ennemi du temps.

1. L'Idéaliste

Pour éviter d'agir, l'idéaliste s'assigne la recherche d'un idéal inatteignable. Il se rend rapidement compte que les conditions nécessaires à l'atteinte de cet idéal ne sont pas réunies, et donc, qu'il faut attendre. Si par malheur toutes les conditions étaient réunies un jour, l'idéaliste, mal à l'aise, trouverait rapidement un prétexte pour esquiver cet idéal qu'il prétendait tant attendre.

2. Le Logicien

Avant d'agir, le logicien pense, pèse le pour et le contre. Il le fait si bien qu'il passe son temps à envisager les conséquences à long terme d'une éventuelle action et finit par ne rien faire. Le "pour" et le "contre" se neutralisent toujours dans ses raisonnements et il est incapable de prendre une décision. Si l'un des deux l'emporte parfois, c'est le "contre".

3. Le Pessimiste

Pourquoi s'énerver ? De toute façon, nous finirons tous de la même manière. Le pessimiste n'est pas un philosophe, il ne se définit pas par une idée, mais plutôt par un sentiment. Tout est vain, inutile, pense-t-il lorsqu'il est confronté à un effort à fournir ou à un danger à affronter. Cependant, dès que les choses se facilitent, il oublie rapidement la vanité des choses terrestres. Seule la perspective d'un effort à accomplir lui rappelle que, de toute façon

4. Le Prisonnier Volontaire

Le prisonnier volontaire est similaire à l'idéaliste en ce sens qu'il ne désire que ce qui est impossible. Il est le roi de l'amour impossible, de la situation sans issue. Au début, on est surpris de constater combien ces malheureux semblent poursuivis par le destin : ils ne peuvent rien entreprendre sans que des obstacles insurmontables se dressent sur leur route. Puis, peu à peu, on réalise que le prisonnier volontaire ne choisit son objectif que parce que des obstacles insurmontables s'opposent à sa réalisation. Les barrières derrière lesquelles il semble emprisonné ne seraient qu'un mécanisme de défense qui lui permet de cultiver l'illusion de vouloir agir, sans courir le risque de devoir passer à l'action.

5. L'Ironiste

L'ironiste, lui, est capable d'agir. Il peut réaliser ce qu'il souhaite, mais à une condition : il doit donner aux autres et à lui-même l'impression qu'il n'accomplit pas vraiment ce qu'il fait par véritable désir. Craignant de s'engager pleinement dans une relation, il se protège en dédouanant sa responsabilité et en critiquant à l'avance. Son ironie est un moyen de défense qui le rassure, car il a l'impression de se placer en dehors des normes.

6. L'Ennemi du Temps

Il doute constamment, soit parce qu'il pense toujours avoir du temps devant lui, soit parce qu'il se laisse dépasser par le temps qui s'écoule, lui donnant l'impression de courir en permanence après. Que le temps s'échappe sans qu'il s'en préoccupe, ou qu'il soit constamment en retard, l'ennemi du temps, incapable de réguler son activité, se révèle bien comme un inhibé.

Les Dérèglés

On peut les classer en quatre catégories : le passionné du vouloir, le chimérique, l'inconstant et l'incorruptible.

1. Le Passionné du Vouloir

C'est une sorte d'obstiné qui n'hésite jamais, prétend toujours avoir raison et ne revient jamais sur ce qu'il a dit ou fait. S'il agit toujours immédiatement, c'est parce qu'il est incapable d'attendre. S'il est audacieux, c'est par incapacité à faire preuve de prudence.

2. Le Chimérique

C'est l'inventeur qui se lance dans des recherches en sachant qu'elles n'aboutiront jamais, celui qui passe son temps à s'équiper pour un projet qu’il ne commencera jamais. Pourtant, le chimérique est capable d’agir. Il peut avoir un métier et travailler très correctement, mais cela ne l'intéresse pas. Dès qu'une chose l’intéresse trop, il ne peut plus l’entreprendre.

3. L'Inconstant

L'inconstant commence tout et ne finit rien. Seules les nouveautés l'intéressent. Dès qu'une difficulté surgit, dès qu'un effort est à fournir, il abandonne ce qu’il avait entrepris. Bien qu'il soit constamment actif, il n'aboutit jamais à rien, lui manquant la persévérance pour voir ses efforts porter leurs fruits.

4. L'Incorruptible

L'incorruptible est inflexible. Une fois sa décision prise, rien ne pourrait le faire changer d'avis, pas même la conscience évidente d'avoir tort. Il s'efforce de rester fidèle à sa première décision, contre vents et marées. En réalité, il est l'esclave d'une obstination qu’il confond avec la volonté et ne peut modifier le cap de sa conduite sans se sentir coupable et faible. En affichant une confiance en soi inébranlable, il dissimule le doute et la méfiance qu'il a envers lui-même.

Mes Commentaires

Les différents types de caractères humains exposés ici cherchent simplement à décrire différentes manières de fonctionner, sans porter de jugement de valeur. Tous les caractères ont leur propre valeur tant qu'ils sont utilisés de manière appropriée. L'essentiel réside dans la façon dont un individu est capable de tirer le maximum de son propre caractère.

Chacun doit donc chercher à se connaître le mieux possible afin d'exploiter au mieux ses capacités.

Critère de différenciation entre un homme actif et un homme inactif

Le comportement actif et inactif peut paraître si similaire qu'il est sans doute le plus difficile à distinguer. L'activité sous-jacente d'un individu peut souvent être ambigüe.

La spéculation est un luxe, alors que l'action est une nécessité. La valeur d'une personne qui agit, l'authenticité d'une parole, ne s'affirment qu'à travers leurs réalisations.

Un homme ne prouve sa valeur que par ses actions. Qui considérerait comme courageux quelqu'un qui affirme l'être mais ne le montre jamais ? Comment pourrais-je moi-même être certain d'aimer les voyages si je n'en ai jamais fait ?

Avant l'acte, tout n'est qu'éventualité, potentialité ; seule l'action confirme, certifie, donne une existence réelle.

Ne connaît-on pas mieux une personne à travers ses actions ?

Un homme actif agit par l'effet d'une disposition à l'action qui provient de lui-même. L'individu inactif agit à contrecœur, avec peine, souvent en râlant ou en se plaignant. Il agit parce qu'il a peur ou faim.

L'actif, en revanche, est celui qui doit agir ! Un besoin inné le pousse à l'action. Les événements extérieurs ne sont pour lui que des occasions, des prétextes. S'il n'y en avait pas, il les chercherait, les provoquerait, car il vit pour agir.

Observer un homme face à un obstacle peut nous aider à comprendre un critère de différenciation entre un homme actif et un homme inactif.

Pour l'actif, l'obstacle est par définition une entrave à franchir, à surmonter. Si un obstacle se présente sur son chemin, il ne fera qu'amplifier son action dans la direction que cet obstacle a mis en évidence.

L'inactif, lui, va hésiter, temporiser, se décourager. L'inactif fuit l’obstacle, alors que l’actif, non seulement ne l’évite pas, mais le recherche souvent, la difficulté à vaincre étant son principal objectif.

Je vous présente ici huit caractères humains que vous pouvez utiliser pour affiner votre personnalité. À la fin, je vous expliquerai comment faire et pourquoi. Mais avant tout, il est essentiel de les comprendre.

1. Le Flegmatique ou le Sanguin

Nous dessinerons ce portrait du sanguin en examinant son comportement. Comme nous le savons, le sanguin n'est pas un être passionné. Son faible niveau d'émotivité, sa froideur, lui font ignorer la sentimentalité, les "doux transports", les "liens du cœur".

Cela ne signifie pas que l'amour soit sans importance pour lui ! Simplement, c'est un autre amour, amical et sexuel. Il aime le monde, la conversation, la compagnie des femmes. Mais étant instable, par sa primarité, et froid par sa non-émotivité, l'amour chez lui se réduit à une sensualité un peu sèche qui ne sera pas envahie par l'émotivité comme chez la plupart des hommes.

En conclusion, nous pouvons dire que froideur, esprit critique, goût du jeu (lié à sa légèreté, son absence de passion) et sens pratique seront les traits dominants du sanguin.

Toujours occupé, le flegmatique n'a besoin d'aucun effort pour l'être, quelle que soit son occupation. C'est là un des dangers qui le guettent: l'enlisement dans les habitudes, la régularité de ses journées n'étant pas troublée par l'émotivité. Peu importe l'intérêt des tâches : comme une machine bien réglée, le flegmatique les exécute avec la régularité d'une horloge, qu'il s'agisse de recherches philosophiques ou de tâches ménagères.

Après un travail, le flegmatique ne remet jamais à plus tard ce qu'il a à faire. Il le fait immédiatement, sans précipitation, sans effort.

Patience et longueur de temps

Ce proverbe semble être fait sur mesure pour le flegmatique. Patience, persévérance, ténacité seraient des traits qu'il possède plus que quiconque.

La froideur du flegmatique et son activité lui permettent de "tenir la distance" en toutes circonstances, sans être troublé par son imagination. Il est patient, calme, au point qu'il paraît souvent un peu insensible aux émotions.

Calme, mais aussi cérémonieux, le flegmatique est un homme d'habitude qui méprise l'originalité. Les contacts avec lui sont faciles : on le retrouve toujours égal à lui-même, en toutes circonstances.

Le flegmatique: Il est décrit comme calme, stable et non émotif. Il est indifférent aux variations émotionnelles et tend à préférer la constance et la régularité. C'est un individu qui aborde les tâches et les responsabilités avec une routine et une constance presque mécaniques. Il est souvent perçu comme distant ou réservé, et ne se préoccupe guère de l'originalité ou des modes passagères. L'amour pour le flegmatique est plus de nature amicale et sexuelle, sans les profondes envolées émotionnelles que d'autres pourraient expérimenter. Le flegmatique est patient, persévérant et tenace.


Le nerveux: À l'opposé du flegmatique, le nerveux est émotif et changeant. Il vit dans le présent et réagit fortement à ses émotions, ce qui rend difficile pour lui de rester constant dans ses actions ou ses attitudes. Le nerveux est porté vers l'art et la littérature et peut passer rapidement d'une émotion à une autre, tant en qualité qu'en intensité. Il cherche constamment de nouvelles émotions et expériences, ce qui peut le conduire à des comportements risqués ou provocateurs. Le nerveux a du mal à se fixer en un seul lieu ou à maintenir des relations stables, et sa nature impulsive peut l'amener à agir ou à parler brusquement.


Les descriptions de ces deux caractères mettent en évidence la manière dont différents types de personnalité peuvent aborder la vie et interagir avec les autres. Il est intéressant de noter comment ces traits peuvent influencer le comportement d'une personne, qu'il s'agisse de son travail, de ses relations ou de sa façon de gérer les émotions.

Cette longue description suggère quatre types de personnalités différentes, dont les caractéristiques sont largement déterminées par des facteurs tels que l'émotivité, l'activité, et le tempérament général.

  1. Le Nerveux : Ce type de personnalité est caractérisé par une grande instabilité émotionnelle, une tendance à la séduction et à l'infidélité, et un manque d'esprit pratique qui peut conduire à une gestion imprudente des ressources financières. Il peut aussi être perçu comme amoral par certains en raison de son désir constant de nouvelles expériences et de son manque de retenue. Sa sensibilité exacerbée peut le rendre réactif, parfois de façon excessive, à toute atteinte à son individualité.

  2. Le Sanguin : Ce type est présenté comme étant calme, aimant le mouvement, pratique et doté d'une grande présence d'esprit. Il possède une dextérité manuelle, un talent oratoire, une qualité d’observateur, et une rapidité de concentration qui lui permettent de trouver rapidement des solutions à ses problèmes. Cependant, son sens pratique est limité par son focus sur le court terme. Il peut aussi être matérialiste, orienté vers la possession et la valorisation des objets, et parfois susceptible d'actions malhonnêtes pour satisfaire ses désirs. Sa capacité à analyser les détails sans parvenir à intégrer ces informations dans un système plus vaste peut le rendre sceptique et douteux.

  3. Le Sentimental : Ce type semble être une combinaison du nerveux et du flegmatique, caractérisé par une grande émotivité et une certaine inactivité. Il peut être mélancolique, changeant d'humeur, ayant un penchant pour la solitude et la méditation. Il peut être timide et hésitant, ce qui suggère une vulnérabilité certaine. Le texte mentionne aussi qu'il peut être masochiste, mais sans donner plus de détails à ce sujet.

L'homme comme source de douleur

Le sentimental, lorsqu'il regarde vers l'extérieur, perçoit l'homme comme source de douleur. Il en résulte qu'il est souvent en quête d'un idéal, un homme parfait, qui serait à l'image de ses désirs et de ses rêves. Mais cette quête est vaine car l'homme, dans sa réalité, est loin de l'idéal du sentimental.

Le choc entre la réalité et le désir provoque chez lui une souffrance extrême, qui peut se transformer en haine et en mépris pour l'humanité. Pourtant, c'est ce même homme qu'il désire toucher, influencer, et éventuellement améliorer. C'est ce paradoxe qui rend le sentimental si vulnérable.

L’illusion de l’amour

L’amour est souvent une source de déception pour le sentimental. Son idéalisme le conduit à voir l’être aimé comme une incarnation de perfection, ce qui est inévitablement voué à l’échec. En réalité, l’amour peut être une échappatoire, un moyen d'éviter la confrontation avec soi-même et avec les difficultés de la vie.

L'absence d'amour est douloureuse, mais sa présence est aussi une source de douleur pour le sentimental. L'amour qu'il donne n'est pas toujours réciproque, ce qui l'envoie de nouveau dans une spirale de mélancolie.

Finalement, le sentimental se trouve piégé dans un cycle douloureux de désirs et de déceptions.

Le masochisme du sentimental

Le sentimental, en raison de sa tendance à l'auto-flagellation et à la rumination mentale, est souvent attiré par des situations qui renforcent sa douleur. On pourrait dire qu'il y a une certaine jouissance masochiste dans la manière dont le sentimental cultive sa souffrance.

C'est un cercle vicieux : la douleur l'incite à se replier sur lui-même, ce qui renforce encore son isolement et sa douleur. Le sentimental semble souvent incapable de briser ce cycle.

La quête du sens

Le sentimental, dans sa quête incessante de sens, est souvent plongé dans un état de désespoir existentiel. Il veut comprendre le monde, l'univers, la vie, mais les réponses lui échappent constamment. C'est un chercheur qui ne trouve jamais ce qu'il cherche, et cette quête insatisfaite nourrit sa mélancolie.

Malgré tout, le sentimental continue sa quête. Il est animé par une aspiration profonde à la vérité, même si cette vérité semble toujours hors de portée. C'est peut-être là que réside la véritable tragédie du sentimental : il aspire à quelque chose qui semble toujours hors de sa portée.

Le courage de l'engagement

La passion et l'ambition du passionné l'incitent à prendre des risques. Il est souvent disposé à affronter des situations difficiles et dangereuses afin de réaliser ses ambitions. Cette capacité à prendre des risques et à faire face à l'adversité est l'une des caractéristiques qui distingue le passionné des autres types de caractères.

L'homme d'action

Le passionné est résolument tourné vers l'action. Il préfère agir plutôt que de réfléchir ou de méditer sur les choses. Il croit en l'efficacité de l'action et a une foi inébranlable en sa capacité à changer le monde par ses propres efforts. Pour le passionné, l'action est le seul moyen de réaliser ses désirs et ses ambitions.

Cependant, cette orientation vers l'action peut aussi être source de problèmes. Le passionné peut être trop précipité et ne pas prendre le temps de réfléchir suffisamment avant d'agir. Cette impétuosité peut parfois conduire à des erreurs et à des échecs.

Le leader

Grâce à son énergie et à sa détermination, le passionné est souvent un leader naturel. Il possède une capacité exceptionnelle à motiver et à inspirer les autres. Cependant, sa tendance à être autoritaire peut causer des problèmes. Il peut être perçu comme étant trop dominant et insensible aux besoins et aux sentiments des autres.

De plus, sa quête constante du pouvoir peut le conduire à négliger les aspects moraux et éthiques de ses actions. Dans sa quête de réalisation de ses ambitions, il peut parfois sacrifier des principes importants et agir de manière égoïste.

L'obsession de la victoire

Pour le passionné, la défaite est inacceptable. Il est constamment en quête de victoire et ne se satisfait jamais de l'échec. Cette obsession de la victoire peut l'amener à faire des sacrifices importants et à prendre des risques inutiles. En outre, elle peut aussi le rendre insensible à la douleur et à la souffrance des autres.

Finalement, malgré ses nombreux atouts, le passionné est également confronté à de nombreux défis. Sa détermination, son courage et son ambition peuvent le conduire à des réussites extraordinaires, mais ils peuvent aussi le rendre insensible aux besoins des autres et le pousser à prendre des décisions impulsives et dangereuses. L'art de vivre pour le passionné réside donc dans la capacité à équilibrer son désir d'action et de réussite avec la nécessité de respecter les autres et de faire preuve de prudence et de réflexion.


Le Colérique : Le plus sociable des Hommes

Établissant des relations amicales et bienveillantes, le colérique se distingue par sa nature humaine, tendre et affectueuse, avec tous les individus, qu'ils soient colériques ou qu'ils présentent des caractères différents du sien.

Il apprécie et recherche activement la compagnie des autres, une qualité qui fait souvent que les autres recherchent également sa compagnie.

Pour la majorité, la vie sociale est une nécessité : nous ne pouvons pas vivre isolés. Pour le colérique, c'est à la fois un besoin et un plaisir.

Le Colérique : Les Bricoleurs éternels

Le colérique, avec son désir incessant de renouvellement, est fasciné par tout ce qui est nouveau. Il se présente comme l'explorateur, attiré uniquement par ce qui est inconnu ou mal connu.

Cependant, il n'est pas orienté vers l'exploitation de ses découvertes, il est plutôt appelé par l'inconnu à nouveau. On trouve probablement beaucoup de colériques parmi les petits inventeurs qui découvrent "des tas de choses", mais qui manquent de persévérance pour réaliser des découvertes plus importantes.

Un Optimisme inébranlable : La Marque du Colérique

Le mot "impossible" n'est pas dans le vocabulaire du colérique, du moins pas avant de passer à l'action. Les difficultés et les obstacles ? Il les ignore. Alors que le passionné recherche activement les obstacles pour les surmonter, le colérique n'en cherche pas. Sa confiance en lui et son optimisme restent inébranlables face à tout obstacle, qu'il évite ou balaye.

Cependant, il ne faut pas que ces obstacles soient trop nombreux, car le colérique n'est pas persévérant : il se retire facilement, sans que cela ne l'affecte vraiment.

Le Colérique : L'Homme du Présent

L'extraversion et le pragmatisme sont ses caractéristiques. Le monde intérieur, si important pour les sentimentaux, existe à peine chez le colérique.

Entièrement orienté vers l'extérieur, vers les personnes, les événements, les choses, le colérique préfère l'action à la réflexion. Le repli sur soi entrave l'action, donc le colérique est toujours tourné vers l'extérieur. Il se préoccupe principalement de ce qui se passe à l'extérieur, pas de ce qui se passe à l'intérieur de lui-même.

Le Colérique : Bien dans sa peau

Le colérique est débrouillard et habile, il a l'art de se sortir de toutes les situations. Même s'il peut parfois aller trop loin et prendre des risques inutiles, il finit toujours par s'en sortir.

Sa capacité d'improvisation, sa spontanéité, son amour de la vie, avec lesquels il semble fusionner, le font souvent voir comme une moralisation, ou presque, la sécheresse analytique, le repli sur soi, l'angoisse métaphysique. 







L'Amorphe : La Personnification de la Paresse

L'amorphe, caractérisé par son absence d'émotion et d'activité, se place à l'opposé du passionné. Ils sont souvent mal compris, principalement en raison de leur passivité marquée en comparaison avec les autres caractères.

L'Amorphe : Un Être Indifférent

L'indifférence, telle que nous l'entendons ici, renvoie à l'indifférence envers tout ce qui ne concerne pas la satisfaction immédiate des besoins. C'est bien le cas de l'amorphe, qui surpasse tous les autres caractères en termes d'égoïsme.

L'amorphe est moins actif que le nerveux. Alors que le nerveux tire son énergie de l'émotivité pour passer à l'action, l'amorphe, dépourvu d'émotivité, n'a rien qui le pousse à agir, restant dans un calme presque végétatif.

L'Amorphe et la Paresse

Il n'est donc pas surprenant de rencontrer parmi les nerveux le plus grand nombre de paresseux, de sujets négligeant les travaux imposés et différant ceux qu'ils souhaitent exécuter. Cette paresse conduit souvent les amorphes, quelles que soient leurs capacités intellectuelles, à se situer bien en dessous des situations auxquelles ils pourraient prétendre. Ce que leur intelligence leur permettait d'attendre, leur inactivité le leur interdit.

L'Amorphe : Soumis aux Besoins et Sollicitations

Incapable de la moindre retenue, l'amorphe est dominé par des intérêts purement organiques et égoïstes. Leur indiscipline sexuelle et leur recherche de satisfactions intimes les placent en tête de liste des caractères. En effet, leur primarité exige une satisfaction immédiate, leur manque d'émotivité ne leur permet pas de s'élever au-delà des besoins corporels, et aucune activité ne vient les contrôler.

L'absence de sens pratique est le trait le plus marquant du caractère amorphe. Leur primarité soumet les amorphes à l'excitation du moment, leur inactivité les expose à l'indécision, et aucune phase émotive ne vient contrer ces deux tendances.

L'Amorphe : Sous le Signe de l'Indifférence

Peu bavard, peu démonstratif, l'amorphe semble indifférent à tout et n'attire que peu la sympathie. Même leur tolérance est proche de l'indifférence. Facilement découragés, mais difficiles à convaincre, les amorphes se comptent parmi les caractères les plus objectifs. Ils ne sont pas entravés par l'émotivité ou l'imagination.

L'amorphe est le moins ponctuel des hommes, il est étranger tant à la ferveur religieuse qu'au patriotisme, que des tous les caractères il est moins serviable, le moins compatissant. Cependant, il se révèle généralement doué pour l'interprétation musicale et le théâtre.




L'Apathique : L'Incarnation de l'Indifférence

Non actif et non émotif, l'apathique se positionne à l'opposé du colérique. Les observations faites concernant l'amorphe restent valables pour l'apathique, c'est pourquoi nous n'ajouterons que quelques traits supplémentaires pour décrire ce caractère.

L'Apathique : Entre Sentimental et Amorphe

L'apathique se présente comme un caractère tenant à la fois du sentimental et de l'amorphe. Non émotif et non actif, comme l'amorphe, mais également non actif secondairement comme le sentimental, il emprunte un peu à ces deux caractères.

De la même façon que le sentimental, l'apathique a une forte inclination à l'humeur sombre, à la mélancolie. Toutefois, ce n'est pas une mélancolie "riche", passionnée, violente comme chez le sentimental : elle est subie plus que ressentie, elle est sèche, elle ne suscite aucune méditation, aucune fièvre.

L'apathique est l'individu qui rit le moins de tous. On trouve chez lui ces individus, bien que rares, qui ne rient jamais. L'apathique ne parle d'ailleurs pas plus qu'il ne rit. Il peut rester plusieurs heures en société sans ouvrir la bouche, surprenant tout le monde par son mutisme.

Derrière ce silence, cette gravité, il n'y a aucune réflexion, aucune action profonde, aucun sentiment contenu : il n'y a que le vide, ou une ruminance banale où les habitudes interviennent plus que l'affectivité.

L'Apathique : Persistance par Inertie

Quelques traits liés aux précédents contribuent à rendre ce caractère peu sympathique. Les apathiques seront les plus inflexibles, les plus irréconciliables de tous les hommes. Une fois qu'ils ont adopté une idée ou un point de vue, rien ne peut les en faire démordre. Ce n'est pas de l'entêtement, mais une persistance par inertie, qui se manifeste également dans leurs principes auxquels ils resteront attachés et dans leur position politique : les apathiques seraient des conservateurs obstinés.

Quelques Traits Caractéristiques de l'Apathique

Si l'apathique a un goût très marqué pour les plaisirs de la table et une inclinaison assez facile à l'ivrognerie, s'il est assez indiscipliné sexuellement, sa secondarité joue également un rôle de frein et il n'atteint pas dans ces domaines le niveau de l'amorphe.

On pourrait faire la même remarque à propos de l'égoïsme. Par son manque de sens pratique et de dextérité, par son sens de l'observation très peu développé, l'apathique est en de nombreux points très proche de l'amorphe, sauf en ce qui concerne les vertus liées à l'honorabilité.

L'apathique a généralement un comportement jugé honorable, mais on lui fait peu confiance en matière d'argent. Notons par ailleurs son goût pour la solitude, plus marqué encore que chez le sentimental


Du Schéma à la Réalité

Les huit types que nous avons exposés ici sont des schémas. Ils nous aident à comprendre quelles tendances peuvent être déterminées par les grandes propriétés constitutives du caractère, rien de plus. Il serait incorrect de vouloir classer chaque individu dans l'un de ces huit types et de faire coïncider parfaitement la personne avec le modèle donné.

D'autres éléments entrent en effet en jeu, comme des propriétés secondaires dont nous allons bientôt parler, ainsi que l'expérience vécue qui peut atténuer ou remplacer certaines des propriétés de base (par exemple, on dit que les adolescents sont souvent nerveux et qu'avec l'âge, la secondarité augmente chez tout le monde).

Il est important de souligner que les descriptions proposées pour chaque type ne sont pas fermées et que chaque caractère doit être étudié non seulement en relation avec un groupe, mais aussi individuellement.

Ces huit types de caractères humains ne sont donc qu'un moyen d'approcher le caractère, qui doit être complété par d'autres analyses et qui doit s'adapter à chaque individu en tenant compte de son contexte, de son milieu socio-professionnel, de son origine ethnique, de la région dans laquelle il vit, de son histoire personnelle.

Les Facteurs Complémentaires

L'émotivité, l'activité et la secondarité constituent le squelette de tout caractère humain. Cependant, ces trois facteurs ne suffisent pas à déterminer tout un caractère. L'ampleur du champ de conscience, la polarité, l'avidité, les intérêts sensoriels, la tendresse et la passion intellectuelle sont parmi les principaux facteurs complémentaires.

Les deux premiers facteurs complémentaires, à savoir l'ampleur du champ de conscience et la polarité, ont un impact sur l'allure générale du comportement, tandis que les quatre autres sont des facteurs d'orientation qui indiquent dans quel sens nous sommes les plus fortement sollicités par nos tendances.

Qu'est-ce qui Trotte dans ma Tête ?

Certains ont peu de choses dans la tête, mais des choses précises. D'autres ont beaucoup de pensées vagues et floues. "Quel type d'idées ai-je dans la tête ?" se demande chacun.

Chez certains, la pensée ne porte jamais que sur un petit nombre d'idées à la fois. D'autres au contraire ne savent jamais très bien à quoi ils pensent. Ils sont presque des "rêveurs". C'est chez eux un va-et-vient d'idées plus ou moins vagues, si nombreuses qu'au moment où on leur demande à quoi ils pensent, ils ont du mal à répondre, ne sachant pas très bien comment exprimer tout ce qui leur passe par la tête.


Étroites et Larges

Cette différence dans les attitudes se nomme la largeur du champ de conscience. On appelle "étroit" celui dont la pensée est précise et concentrée sur un petit nombre d'idées à la fois. On appelle "large" celui dont la pensée est plus vague et un peu errante.

Cette distinction n'implique évidemment aucun jugement de valeur. Mais ce qui nous intéresse, c'est l'attitude générale. En effet, les individus appartiennent, de façon plus ou moins nette, à l'une ou à l'autre de ces catégories. Ces deux formes d'esprit pourraient, grosso-modo, être comparées à l'intelligence analytique (les étroits) et à l'intelligence intuitive (les larges).

Il est assez facile de saisir cette différence entre la largeur et l'étroitesse du champ de conscience, ne serait-ce qu'en observant. Ce phénomène, qui rend plus difficile la communication entre un "large" et un "étroit", se manifeste souvent dans des relations professeur-élève.

Équilibre et Déséquilibre

Appliquée à chacun des huit caractères, cette différenciation entre "large" et "étroit", en doublant en quelque sorte le nombre de types, nous permet déjà une approche plus précise des réalités individuelles.

La profondeur du champ de conscience aura pour conséquence, chez un nerveux par exemple, soit de renforcer sa tendance à la rêverie si celui-ci est un "large", soit au contraire de le rendre plus précis, plus près du concret, s'il est "étroit".

On peut dire en fait que la largeur du champ de conscience renforce un déséquilibre ou rétablit un équilibre selon que l'étroitesse atténue les effets de l’inactivité et que la largeur pallie le manque d'émotivité, ou que, inversement, elles les renforcent.

L'Avidité

L'avidité est une des tendances fondamentales des individus qui, indépendamment des propriétés constructives du caractère, font partie intégrante du caractère humain. La première de ces tendances, l'avidité, se confond presque avec la volonté de vivre. C'est l'amour de soi, la volonté de puissance.

Cependant, le désir de posséder pour un avide ne relève pas directement de l'avidité. Un avide veut la possession parce que, par elle, il manifeste sa force et l'assure.

L'avidité des actifs vise à l'acquisition, l'avidité des secondaires à la conservation. L'avidité du colérique s'oppose à l'avidité du sentimental. L'avidité peut prendre plusieurs formes et les avides de tous genres se reprochent mutuellement leur avidité.

Le désir de savoir peut être une forme sublimée d'avidité chez certains. Elle se manifeste par une véritable boulimie intellectuelle. Emmagasiner le maximum de connaissances, non pas pour les utiliser, mais simplement pour les posséder.

L'Intelligence Digestive

Posséder, acquérir, conserver, c'est cela l'avidité, que ce soit au niveau des objets physiques ou des connaissances abstraites. Le langage courant a su créer une métaphore entre l'action de manger (l'avidité la plus simple et la plus claire) et l'avidité intellectuelle. Ne dit-on pas “ dévorer" un livre, "assimiler" des connaissances, ou bien les "digérer" mal? On parle souvent de la “soif” de connaître, de la "nourriture de l’esprit”. Pour l’avide, vivre, c’est posséder.

Ni Vice, ni Qualité

L'avidité, celle dont on parle ici, n’est ni une qualité morale ni un vice. C’est une tendance naturelle de l’individu qui s'intègre à l’ensemble de son caractère. Elle peut inspirer le désir de toujours se perfectionner, elle peut se manifester par le désir de collectionner des objets, elle peut être à l’origine de cette volonté de puissance qui vise à soumettre autrui à son empire.

Les Intérêts Sensoriels

Toute sensation est un signe qui permet d’obtenir du monde extérieur les informations nécessaires pour vivre, pour agir. La sensualité consiste à considérer comme une "fin" et non comme un moyen, l'objet présent à un instant donné. L'homme peut dissocier, par exemple, le plaisir de manger de la nécessité de se nourrir. Le plaisir de manger devient une fin en soi, et toute une technique peut être élaborée pour la satisfaction de ce plaisir. L'intérêt sensoriel consiste donc à éprouver une sensation pour elle-même et non à en tenir compte comme moyen.

Sexualité et Tendresse

L'homme tendre est attiré par les femmes. Inversement, on peut observer que la plupart des hommes dépourvus de tendresse, seront peu sensibles à l'attrait de l’autre sexe. La tendresse est liée à la sexualité, mais il serait erroné de croire que mesurer la tendresse d’un individu permettait de mesurer sa sexualité. La tendresse est bien distinguée de l'émotivité.

La tendresse est une tendance originale, indépendante de l’émotivité et susceptible d'être classée comme un facteur constitutif du caractère. En fait, la tendresse, c’est l’intrusion de la sexualité dans le caractère et ses manifestations. Ainsi, la tendresse peut rendre l’individu encore plus vulnérable et le conduire par réaction défensive à des actes de grande cruauté pour se protéger, pour se justifier. Ainsi, il faut tenir compte de la tendresse, car elle doit entrer en ligne de compte dans toute analyse de caractère.

La Passion Intellectuelle

La dernière de ces tendances, la passion intellectuelle, a une existence propre, indépendante des trois propriétés constitutives du caractère. Elle n’est pas cette soif de connaissance que fait naître l’avidité, elle est désir, besoin de comprendre.

Pour les philosophes, ce besoin de comprendre est l’un des attributs distinctifs de l'homme. Il est en tout cas propre à tous les hommes à un degré plus ou moins élevé.

La curiosité et la soif de comprendre se combinent ainsi avec les autres facteurs pour modifier les types caractérologiques. Elle pourra par exemple contrebalancer l’inactivité d’un caractère au point de le faire passer parfois pour un actif.

Tout comme les propriétés constitutives du caractère, les facteurs complémentaires seront présents dans chaque individu. Aucune personne n’est totalement dépourvue d’avidité ou de tendresse, c’est seulement l'intensité qui fait la différence entre individus.

En effet, la gamme est large entre l’activité la plus basse et l'activité la plus forte, qui est elle aussi facteur de différenciation. Chaque individu a donc une combinaison unique de ces tendances, contribuant à la richesse et à la diversité de la nature humaine.

Étude de cas N°29 : "Suivre un plan avec aisance et charme"

Dans cette étude de cas, on examine comment certaines personnes, dans leur quête de pouvoir, élaborent un plan dans lequel elles ont déjà prévu toutes les étapes, y compris celles comportant des obstacles. Ces individus cherchent à agir avec aisance, paraissant naturels et sans effort dans leurs actions. Ils font preuve de souplesse et donnent l'impression qu'ils sont capables de faire beaucoup plus. En même temps, ils gardent cachées les astuces et les sacrifices qui leur ont coûté du temps et de l'énergie, afin de prévenir toute utilisation de ces informations contre eux par leurs ennemis.

Ces individus cherchent à imiter les forces de la nature - l'éclair soudain, le tremblement de terre, l'inondation - pour inspirer une sorte de terreur sacrée chez les autres. Pourtant, ils accompagnent cette démonstration de pouvoir d'un charme enfantin, comme si leurs caprices étaient aussi irrésistibles que ceux d'un enfant à ses parents.

Conseils: 

Cultiver l'Ouverture d'Esprit et l'Esprit Critique

L'ouverture d'esprit et l'esprit critique sont des compétences essentielles pour naviguer dans un monde complexe et en constante évolution. Les voici définies en quelques points clés et des conseils pour les développer :

1. Examinez les choses sous tous les angles : Être ouvert d'esprit signifie être disposé à voir les choses sous différents angles, et pas seulement à partir de votre perspective habituelle. Cela nécessite de la curiosité et de la patience, mais c'est une qualité essentielle pour comprendre et apprécier la complexité du monde.

2. Évitez les conclusions hâtives : L'esprit critique implique une évaluation rigoureuse et attentive des informations avant de tirer des conclusions. Cela signifie éviter de se précipiter dans le jugement et prendre le temps d'évaluer tous les éléments pertinents.

3. Soyez prêt à changer d'avis : Une caractéristique clé de l'ouverture d'esprit est la capacité à changer d'opinion en fonction de nouvelles informations. Accepter que vous pouvez vous tromper et être disposé à reconsidérer vos idées est un signe d'intelligence et de maturité.

4. Valorisez les preuves solides : Les décisions informées sont généralement de meilleures décisions. Prenez l'habitude de rechercher et d'évaluer des preuves solides avant de prendre des décisions importantes.

5. Développez l'intelligence sociale : Comprendre et apprécier les perspectives des autres est un aspect crucial de l'ouverture d'esprit. Cela vous permet d'être plus adaptable, plus compréhensif et plus efficace dans vos interactions avec les autres.

Ces compétences se développent avec l'âge et l'éducation, mais elles peuvent être cultivées à tout âge. En développant l'ouverture d'esprit et l'esprit critique, vous vous préparez à mieux comprendre, interagir avec et contribuer positivement au monde complexe qui vous entoure.




Cultiver la Justice

La justice est un concept fondamental pour une vie communautaire saine et fonctionnelle. Elle englobe l'équité, la responsabilité et l'intégrité. Voici quelques conseils pour encourager la justice dans votre vie quotidienne et dans votre communauté :

1. Traitez tous les individus avec équité : L'équité ne signifie pas que tout le monde est traité exactement de la même manière, mais plutôt que chacun reçoit ce dont il a besoin pour réussir. Soyez conscient des préjugés et des privilèges, et faites des efforts conscients pour les surmonter.

2. Faites preuve de responsabilité : Assumez la responsabilité de vos actions et de vos décisions. Si vous faites une erreur, admettez-la, apprenez de l'expérience et prenez des mesures pour corriger la situation.

3. Encouragez l'intégrité : Soyez honnête et transparent dans vos interactions avec les autres. Évitez les comportements trompeurs et encouragez les autres à faire de même.

4. Participez à la vie civique : Impliquez-vous dans votre communauté, que ce soit par le bénévolat, la participation à des organisations locales, ou en exprimant votre opinion lors d'élections ou de réunions publiques.

5. Défendez l'égalité et les droits de l'homme : Luttez contre les injustices et défendez les droits de ceux qui sont marginalisés ou opprimés. Soutenez les politiques et les organisations qui visent à améliorer l'égalité et l'équité.

6. Éduquez-vous et les autres : Apprenez autant que vous le pouvez sur les questions de justice sociale et partagez ces connaissances avec les autres. Une meilleure compréhension des problèmes peut conduire à des actions plus efficaces pour résoudre ces problèmes.

En intégrant ces principes dans votre vie quotidienne, vous pouvez contribuer à créer une communauté plus juste et plus équitable.




Module  2 👈

Module 4 👉 

Commentaires

Articles les plus consultés